20/07/2012
Quand la solitude s'accroche à moi
pour me garder en son silence
Que mes mots n'osent plus l'écrire de
peur de voir mourir l'amour
Je te regarde de trop loin de mon
étoile au coeur immense
Qu'adviendra-t-il de cette distance, de
mon destin et ses détours
Mes promesses qui ne s'adressent qu'au
ciel sans jamais te trouver
Tes caresses qui me retiennent et mon
coeur qui balance entre vos deux éternités
Peut-être n'aurais-je pas dû
convoiter le bonheur des autres
Laisser ta sylphide vérité se parer
d'autres apôtres
Je n'ai que des questions quand mon âme
s'évapore et que mon coeur s'endort à tes côtés
Je manque d'envergure, peut-être aussi
de fermeté
Rien ne devrait te forcer à tolérer
l'offense de cette vacuité sauvage
Quand la mort elle-même ne peut
souffrir l'attrait de ton visage
Je ne suis rien, je ne suis personne,
rien qu'une promesse faite au vent
Demeurer solide, dur et suffisamment
pur pour devenir ton astre étincelant
Enfermer dans mes songes et dans mes
vers juste un peu plus que des idées
Ne serait-ce qu'un fragment de nous
deux, l'image d'un bonheur débridé